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Entreprises Accord Inzo et Valorex : « à deux pour les Oméga 3 »

Signé en début d'année, l'accord de coopération industriel et technique entre Inzo et Valorex est à présent opérationnel. Avec à la clé la production de graines de lin extrudées, et un nouvel indice pour l'utilisation des sources d'Oméga 3 en élevage.

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L’atelier d’extrusion Inzo d’Argentan (61) produit désormais des graines de lin extrudées destinées à la filière lin. « Parallèlement, les services techniques des deux entreprises ont mis au point un indice destiné à une utilisation optimale des sources d’Oméga 3 en élevage » indiquent les responsables des deux sociétés dans un communiqué commun. « Cet indice baptisé IT3 (Indice technique oméga 3) prend en compte de façon zootechnique les besoins en Oméga 3 des animaux d’élevage. » Inzo et Valorex disposent désormais de valeurs IT3 des produits végétaux (fourrages, luzerne, colza, lin, lupin, etc).

Cet accord avait été signé en janvier 2005. C'est une perspective de développement pour les deux sociétés, « notamment dans la filière alimentation-santé, sur le rôle des Oméga 3 ». Leurs responsables notent que plus de la moitié des lipides consommés en France sont des lipides animaux, et « c’est de leur consommation que devraient simplement provenir nos apports en Oméga 3 ». Selon eux c’est au travers de l’alimentation des animaux que les Oméga 3, composants naturels des végétaux (de l’herbe, des algues, du lin...), devraient en toute logique, en toute saveur, et à moindre coût faire leur retour dans nos assiettes.

Rappelons qu'Inzo est la branche «nutrition animale» de l’union de coopératives In Vivo. Spécialisée dans la production de premix, d’aliments minéraux et d’aliments techniques, Inzo apporte conseil et support techniques « à environ 25 % du marché français de ce secteur » précise Yannig Le Treut chez Inzo.

Valorex est une jeune entreprise, très active dans la filière lin. A l’origine de la démarche « Bleu blanc coeur », cette société a développé « un concept d’alimentation santé qui prend son origine à l’amont de la chaîne alimentaire, dans l’auge des animaux d’élevage, pour aller jusqu’à l’assiette du consommateur final » explique Pierre Weill.

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